Je bois le vent / Gésine Auffenberg - Phébus, 2014.
En train ou à cheval, nouant avec l’animal une relation privilégiée, elle traverse habillée en homme ce pays, ses paysages hostiles ou fascinants, ses déserts et ses maigres oasis. Un périple extrême dans un monde qui lui est totalement étranger, mais où elle apprendra la beauté fugace ou éternelle des lieux et des êtres, tout comme les affres de la malria, la soif et la faim. Fous, saints, lépreux, tous les déchus de la Terre défilent bientôt devant ses yeux.
Livre unique de l’auteur, Je bois le vent rappelle les fulgurances de la correspondance de Rimbaud, tant Gesine Auffenberg possède l’art de dire l’essentiel en peu de mots.